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Archives Mensuelles: juillet 2021

Salut les pass sanitaires,

Je suis méga grugru cette semaine, principalement car je ne suis toujours pas vacciné et que je suis désormais banni de la piscine municipale (si j’avais su, je n’aurais pas pris comme résolution pour mon été 2021 d’arrêter de pisser dans le bassin de 50m tiens).

Puisque c’est la dictature sanitaire et qu’il y a de grandes chances que les lecteurs de ce blog soient aussi inorganisés que moi au sujet de leur suivi vaccinal, je vous propose une petite sélection de trucs à voir sur internet histoire d’occuper vos journées, maintenant que vous ne pouvez plus aller nulle part et que vous êtes assignés à résidence dans votre grotte.

1. Le problème avec Paige Tobin

Hé bien oui, je n’ai plus de limites morales car aujourd’hui nous allons nous attaquer à plus faible que nous à savoir une enfant de six ans, à savoir Paige Tobin, une australienne qui se fait filmer par ses parents (qui évidemment mettent les vidéos, monétisées, sur youtube) en train de faire du skate.

Je regarde les vidéos de Paige Tobin avec un mélange de haine inavouable et de désespoir pour le futur de l’humanité.

Déjà à un moment il va bien falloir l’admettre: même si nous avons tous été des adolescents vaguement amateurs de skate car le skate, c’était cool et ça sentait la californie et le poil au vent l’été, il faut bien admettre que le skate, c’est un hobby de privilégiés de droite. Le skate, c’est la métaphore du pouvoir de séduction du libéralisme. Le skate, je vous le dis tout net, Jean-Claude Michéa ne mettrait jamais son tampon « approuvé » dessus et franchement en regardant Paige Tobin on ne peut que lui donner raison. Cet enfant me donne des HEMOROIDES. Je déteste son sourire forcé d’hyperactif anglo-saxon qui parle fort et passe son temps à courir partout au grand dam des introvertis de ce monde, mais ce qui me fait le plus glapir c’est le storytelling féministe débile qui sous-tend le principe de sa chaine youtube – ou comment faire croire qu’en regardant ses vidéos on favorise le sport chez les petite filles alors qu’en vrai on ne fait qu’engraisser financièrement ses parents et les marques de skate qui subventionnent le truc.

2. Des logiciels cool pour faire chier

Le principe de Zoom Escaper est simple: c’est un outil qui « vous permet d’échapper aux réunions Zoom et autres vidéoconférences. Il vous permet d’auto-saboter votre flux audio, rendant votre présence insupportable pour les autres participants« . Parmi les douces fonctionnalités de cette invention merveilleuse, on trouve des bruits de fond de pleurs de bébé, de jets d’urine dans les toilettes porte ouverte ou le sous-estimé mais néanmoins très efficace écho-voix.

Autre merveille de la technologie: adnauseam. En gros c’est un add-on à ajouter à votre navigateur, qui lutte contre la publicité intempestive en ligne en cliquant sur toutes les pubs que vous rencontrez lors de votre surf sur internet. Ou une manière d’éviter de se faire cibler par le marketing en ligne, en envoyant tellement d’informations contradictoires que celles-ci brouillent le signal.

En parlant de tracking, ce tweet m’a fait rire:

3. Pétitions anti-riches:

change.org a récolté 200’000 signatures pour que Jeff Bezos ne revienne pas sur terre après son départ dans l’espace: « Billionaires should not exist…on earth, or in space, but should they decide the latter, they should stay there. »

dans le même ordre d’esprit, cet article appelle à rendre illégal la possession de grosses baraques en raison de leur coût écologique: « Individual choices about consumption won’t solve the climate crisis alone. But for the richest among us, some forms of polluting pleasure are going to have to go. At the top of the list are giant houses, which are a key reason that the world’s richest 1% have carbon footprint 175 times the size of those in the bottom 10%. « 

pendant ce temps, à l’autre bout du monde: « no guatemalans, just vibes« 

4. Bonus trucs en plus:

Le meilleur photographe de mariage DE LA TERRE.

Les photos d’adolescentes sur la plage de Rineke Dijkstra (dont j’ai découvert le travail via le très cool podcast Venus s’épilait-elle la chatte, dont je vous conseille par ailleurs le dernier épisode: Picasso, séparer l’homme de l’artiste).

Un article intéressant du Monde diplomatique: « Pour convertir de studieux élèves de classe préparatoire et d’université en manageurs, les grandes écoles de commerce institutionnalisent un mépris pour la curiosité. Les étudiants perdent progressivement leur goût du savoir pour se plier aux injonctions de la vie de l’établissement. Délestés de leur souci scolaire, ils peuvent alors s’accommoder du « sérieux » du monde de l’entreprise » (ou comment expliquer en trois phrases pourquoi les étudiants d’école de commerce sont aussi intéressants qu’un troupeau de moules).

La théorie du complot des Illuminati serait née « d’une vaste (mauvaise) blague« .

Après la passion bitcoin, la passion NFT. Pour ceux qui ne suivent pas l’actualité des cryptoactifs j’ai un peu la flemme de vous expliquer mais en gros un NFT est une sorte de certificat électronique qu’il est possible d’apposer à un peu près tout et n’importe quoi afin de rendre l’objet (réel ou virtuel) unique, ce qui permet de le vendre ensuite, voir de spéculer dessus, à la manière d’une œuvre d’art. Partant de ce principe un mec a donc certifié NFT puis vendu une série d’audios de prouts enregistrés sur WhatsApp. Toujours dans le même ordre d’idées, vous vous rappelez de la vidéo « Ouch, Charlie bit me… ahhhhh it really hurts« ? Hé bin la mère de famille qui avait initialement enregistré ce qui est devenu un des films les plus connus d’internet a vendu le clip via un NFT pour £500,000. On en peut plus du capitalisme.

Et pour terminer: